Avant l'arrivée de la Maison Gilles-Carle de Boucherville, je me voyais partir. Je ne me sentais plus apte à prendre soin d'Adrien, alors que je peux encore le faire.

Maintenant, Adrien vient à la Maison Gilles-Carle de Boucherville chaque mois pendant 14 jours. Durant ce temps, je peux prendre soin de moi, pour ensuite mieux prendre soin de lui. J'ai l'impression de revivre ! J'ai retrouvé des amis, j'ai retrouvé la santé, je profite encore du temps... Je me sens utile. 

Si on n'avait pas la Maison Gilles-Carle de Boucherville, on serait encore bien loin de nos espoirs. Avec elle, on peut continuer encore un bon bout. J'espère de tout mon cœur qu'il y en aura plusieurs autres, pour que plus de gens puissent en profiter.

J'ai eu des moments difficiles... Il y a eu de la détresse aussi. Heureusement que j'ai eu le soutien de la Maison Gilles-Carle Brome-Missisquoi. La Maison Gilles-Carle Brome-Missisquoi m'a sauvée. C'est comme une grosse famille d'accueil, avec plein d'intervenants – des spécialistes !   

J'ai aussi rencontré d'autres personnes proches aidantes ici. C'est incroyable ... Ça fait du bien d'échanger.

Je tentais de travailler en même temps que je m'occupais de ma mère. Je dormais chez elle 4 à 5 fois semaine. Je ne voyais plus ma famille, je ne voyais plus mes deux filles. Et même quand je revenais à la maison, je pensais toujours à ma mère. Être proche aidant, c'est un travail à temps plein. C'est plus que 24 heures.  Je n'avais plus de vie. Et même le docteur de ma mère me disait : "Toi, tu vas partir avant elle, si tu n'arrêtes pas." C'était des moments difficiles.

La Maison Gilles-Carle Évasion m'a aidé énormément. J'ai pu avoir des fins de semaine avec ma famille, et penser un peu à moi. Wow, je pouvais vivre un peu ! Ma mère a été reçue les bras ouverts. C'est une autre famille ! Je pense que la Maison Gilles-Carle est la seule ressource qui est allée au-delà de mes attentes. C'était comme le paradis !